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Améliorer les chances des victimes d'un accident vasculaire cérébral

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 16 June 2004

Pour la personne victime d'un accident vasculaire cérébral, chaque heure compte. Plus vite elle arrive à l'hôpital, meilleures sont ses chances de rétablissement. Le Centre universitaire de santé UUÖ±²¥ (CUSM) et Urgences-santé annoncent aujourd'hui un nouveau programme visant à ce que les personnes atteintes d'un AVC soient amenées à l'hôpital et traitées le plus rapidement possible. Ce programme mise sur une initiative entreprise il y a plus d'un an par le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), dont le Centre d'intenvention des AVC aigus est en fonction depuis août 2002.

«Au moment où la personne arrive à l'hôpital, il s'est déjà produit un dommage permanent», dit le Dr Richard Riopelle, directeur du département de Neurologie et de Neurochirurgie du CUSM. «Le programme a pour but d'assurer un traitement rapide qui préviendra toute lésion ultérieure.»

Les accidents vasculaires cérébraux sont causés par l'interruption de l'afflux de sang au cerveau. Le phénomène peut résulter d'une rupture d'anévrisme ou d'un caillot qui bloque la circulation. Les accidents vasculaires cérébraux sont la troisième cause de décès au Québec.

«Nous disposons de médicaments spécialisés, les thrombolytiques, qui, s'ils sont administrés dans les trois heures de l'AVC, peuvent rétablir l'afflux du sang vers les parties affectées du cerveau», dit le Dr Riopelle. «Chaque cellule cérébrale que nous sauvons représente un obstacle de moins à franchir pour le patient.»

«Nous avons le mandat d'assurer à nos patients les meilleurs soins possible. Des programmes comme ceux du CUSM et du CHUM nous aident à le remplir», dit le directeur médical d'Urgences-santé, le Dr Marcel Boucher. «La coordination et la collaboration entre nos techniciens et ceux des hôpitaux sont la meilleure façon de veiller à ce que les victimes d'AVC soient traitées le plus rapidement possible.»

«Environ 40 pour cent des patients se rétablissent et reprennent une vie normale», dit le Dr Riopelle. «Nous cherchons à élever ce pourcentage et à retourner à la maison davantage de patients en bonne santé.»

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