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Le travail d’équipe en action : entrevue avec Amanda Cervantes, facilitatrice en formation interprofessionnelle Ă  UUÖ±˛Ą

Plus de 500 membres du corps professoral et professionnels de la santé enseignent le programme de FIP, dirigé par le Bureau de la formation interprofessionnelle

Amanda Cervantes, inf., chargĂ©e d’enseignement Ă  l’École des sciences infirmières Ingram, est parmi plus de 500 membres du corps professoral et professionnels de la santĂ© qui donnent les cours de formation interprofessionnelle (FIP) de UUÖ±˛Ą.ĚýĚý

DirigĂ© par le Bureau de la formation interprofessionnelle (BFIP), le programme de FIP, qui comprend quatre cours, offre une expĂ©rience collective d’apprentissage actif aux apprenants et apprenantes en mĂ©decine, sciences infirmières, consultation en gĂ©nĂ©tique, mĂ©decine dentaire, diĂ©tĂ©tique, ergothĂ©rapie, physiothĂ©rapie et orthophonie.ĚýĚý

Le premier cours, IPEA 500, est une introduction Ă  la pratique interprofessionnelle. En petits groupes virtuels, les apprenants et apprenantes se familiarisent avec les rĂ´les des diffĂ©rentes professions de la santĂ© et les besoins multiples et complexes des patients et de leur famille. Le cours IPEA 501 leur permet de dĂ©velopper leurs habiletĂ©s pour communiquer, interagir et collaborer efficacement au sein d’équipes interprofessionnelles par des lectures individuelles et des discussions en petits groupes.ĚýĚý

Le cours IPEA 502 est une occasion pour les apprenants et apprenantes de mettre en application leurs nouvelles connaissances. Formant des Ă©quipes interprofessionnelles, ils doivent Ă©laborer un plan de soins Ă  partir d’une situation fictive crĂ©Ă©e en collaboration avec le Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg, dans ses locaux. Dans le cours IPEA 503, ils acquièrent les habiletĂ©s nĂ©cessaires pour rĂ©soudre les conflits ou les diffĂ©rends de façon collaborative et dĂ©libĂ©rĂ©e au sein d’équipes interprofessionnelles, par des travaux individuels, des activitĂ©s en ligne et des discussions en petits groupes.Ěý

Mme Cervantes a terminĂ© ses Ă©tudes Ă  UUÖ±˛Ą avant la crĂ©ation du programme de FIP. Son programme d’études en sciences infirmières abordait tout de mĂŞme brièvement la collaboration interprofessionnelle. Cependant, elle avoue que c’est Ă  titre d’infirmière clinicienne Ă  l’UnitĂ© de soins intensifs pĂ©diatriques de l’HĂ´pital de MontrĂ©al pour enfants qu’elle a vĂ©ritablement fait l’expĂ©rience du travail au sein d’une Ă©quipe interprofessionnelle.

Lorsque Mme Cervantes est devenue chargĂ©e d’enseignement Ă  temps plein, en 2018, ses collègues de l’École des sciences infirmières Ingram l’ont encouragĂ©e Ă  donner des cours du programme de FIP.ĚýĚý

« En tant que diplĂ´mĂ©e de UUÖ±˛Ą, le programme de FIP m’intĂ©ressait Ă©normĂ©ment et je voulais en savoir plus », se souvient-elle. Aujourd’hui, elle donne les quatre cours du programme.Ěý

FlexibilitĂ© et formation pour un personnel enseignant occupĂ©Ěý

Ce sont habituellement des membres du corps professoral et du personnel enseignant clinicien de la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ© et de l’École de nutrition humaine qui donnent les cours du programme de FIP. Certains membres du corps enseignant exercent aussi des professions de la santĂ© dans des Ă©tablissements affiliĂ©s Ă  UUÖ±˛Ą.ĚýĚý

Le BFIP offre des occasions de formation professorale aux facilitateurs et facilitatrices bĂ©nĂ©voles, afin qu’ils acquièrent les habiletĂ©s requises pour animer leurs activitĂ©s de formation interprofessionnelle. De la documentation Ă©crite et des outils leur sont aussi fournis pour chaque cours qu’ils donnent.ĚýĚý

« La formation est vraiment bien conçue et a Ă©tĂ© peaufinĂ©e au fil des ans, affirme Mme Cervantes. Nous avons toujours droit Ă  une petite mise Ă  niveau avant de reprendre l’enseignement. Pour des gens occupĂ©s qui travaillent Ă  diffĂ©rents endroits au grĂ© de leur calendrier, c’est très bien organisĂ©. »Ěý

En date de 2023, le BFIP a accumulĂ© 6,5 crĂ©dits de dĂ©veloppement professionnel continu (DPC) pour le cours IPEA 503 : Gestion des conflits interprofessionnels.Ěý

Sachant que les membres du corps professoral et les professionnels de la santĂ© ont des horaires chargĂ©s, le BFIP fournit les repas aux personnes qui donnent du temps au programme de FIP en plus de leurs quarts de travail, de leurs cours ou de leurs autres engagements.ĚýĚý

« Depuis le retour en prĂ©sentiel, je suis parfois très pressĂ©e et je n’ai pas le temps de manger, mais je sais qu’en arrivant il y aura un repas et une dose de cafĂ©ine qui m’attendent, confie la chargĂ©e d’enseignement. C’est un petit coup de main qui compte pour beaucoup. »Ěý

L’expĂ©rience d’un interprofessionnalisme reflĂ©tant la rĂ©alitĂ© cliniqueĚý

Cynthia Perlman, M. Ed., OT (C), erg., directrice du BFIP et professeure adjointe Ă  l’École de physiothĂ©rapie et d’ergothĂ©rapie, explique que le Bureau est « dĂ©terminĂ© Ă  offrir une formation interprofessionnelle fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes, qui prĂ©pare les Ă©tudiantes et Ă©tudiants en professions de la santĂ© Ă  travailler dans un contexte interprofessionnel, collaboratif et centrĂ© sur les patients et la communautĂ©. »Ěý

« La facilitation aide les apprenants et apprenantes Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  leur propre rĂ´le, Ă  celui de leurs collègues et au travail d’équipe en action », ajoute-t-elle.ĚýĚý

Selon Mme Cervantes, de nos jours, le programme de FIP met beaucoup plus l’accent sur la collaboration interprofessionnelle et les rĂ©alitĂ©s du travail d’équipe dans un environnement clinique.Ěý

« Le programme de FIP reflète l’environnement clinique dans lequel je travaille et l’importance accordĂ©e en gĂ©nĂ©ral aux professionnels de la santĂ©, Ă  leur expertise et Ă  eux-mĂŞmes en tant que personnes », dit-elle.Ěý

« Je crois que les facilitateurs et facilitatrices qui viennent des milieux cliniques reconnaĂ®tront leur travail dans ces cours, poursuit-elle. C’est intĂ©ressant de voir les apprenants et apprenantes cheminer dans ce contexte. »Ěý

Évoluer comme pĂ©dagogueĚý

En songeant Ă  son expĂ©rience, Mme Cervantes constate que sa fonction de facilitatrice est utile non seulement aux apprenants et apprenantes, mais aussi Ă  son Ă©volution en tant que pĂ©dagogue.ĚýĚý

« Je sens que j’arrive mieux Ă  crĂ©er rapidement un climat d’apprentissage collectif, en partie en raison de ce travail [au programme de FIP], explique-t-elle. Mes autres cours durent plus longtemps, alors j’ai plus de temps pour crĂ©er ce climat. Je crois que c’est grâce au programme de FIP que j’ai trouvĂ© des raccourcis pour souder un groupe. »Ěý

« Cela porte Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  nos propres mĂ©thodes et styles de communication, ajoute-t-elle. Je comprends mieux comment je communique après avoir observĂ© ma communautĂ© Ă©tudiante communiquer. »Ěý

Mme Cervantes croit aussi que sa formation de facilitatrice complète bien les autres activitĂ©s de formation professorale que UUÖ±˛Ą offre au personnel enseignant, comme les ateliers du Bureau de la formation professorale.ĚýĚý

Il est Ă©galement enrichissant de rencontrer ses pairs, dit-elle.Ěý

« Je collabore souvent avec quelqu’un du milieu clinique, qui n’enseigne pas Ă  temps plein Ă  l’UniversitĂ©, mais qui m’apprend beaucoup aussi. »ĚýĚý

Pour Mme Perlman, les facilitateurs et facilitatrices du programme de FIP sont « indispensables Ă  son succès ».ĚýĚý

« En agissant comme des modèles, ils transmettent l’importance de la formation interprofessionnelle pour l’apprentissage des Ă©tudiants et Ă©tudiantes, pour le dĂ©veloppement de leur propre leadership et pour le renforcement de la communautĂ© de pratique en FIP. »Ěý

Vous voulez vous joindre Ă  la grande Ă©quipe de facilitateurs et facilitatrices du BFIP? Communiquez avec le Bureau de la formation interprofessionnelle pour vous renseigner sur les possibilitĂ©s.ĚýĚýĚý

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