UUÖ±˛Ą

Nouvelles

Création de la chaire d'éthique, de médias et de communications

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 4 April 2000

Création aujourd’hui du nouveau titulaire de la chaire d’éthique, de médias et de communications. Le comité de sélection présidé par M.Claude Ryan est à la recherche d’un candidat hors du commun pour une mission unique.

Depuis lÂ’avènement dÂ’Internet, tout un chacun ou presque peut diffuser ses propres nouvelles et mettre ses portails en ligne. DÂ’oĂą lÂ’importance croissante de la dĂ©ontologie sÂ’appliquant Ă  ce nouveau moyen de communication. Qui se chargera de dĂ©finir et dÂ’appliquer les règles du journalisme en ligne? Le public pourra-t-il faire la diffĂ©rence entre le contenu Ă©ditorial et la publicitĂ©? QuÂ’adviendra-t-il du droit Ă  la vie privĂ©e et des droits de la personne? Ce sont prĂ©cisĂ©ment Ă  ces problĂ©matiques que sÂ’attaquera le futur titulaire de la chaire Beaverbrook dÂ’Ă©thique, de mĂ©dias et de communications, dont la nomination a Ă©tĂ© annoncĂ©e aujourdÂ’hui par lÂ’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą et Timothy Aitken, prĂ©sident de la Beaverbrook Canadian Foundation. "Cette chaire, pierre angulaire dÂ’un nouveau centre interdisciplinaire, se penchera sur ces problĂ©matiques pour examiner la profonde influence culturelle des mĂ©dias et partant, lÂ’Ă©thique dont elles doivent sÂ’inspirer", a soulignĂ© M. Aitken.

Petit-fils de Lord Beaverbrook, cĂ©lèbre homme dÂ’Ă©tat, homme dÂ’affaires et magnat de la presse, Timothy Aitken est venu spĂ©cialement de New York, oĂą il vit, pour assister Ă  la confĂ©rence de presse de UUÖ±˛Ą. "Pour certaines personnes, une chaire dÂ’Ă©thique, de mĂ©dias et de communications peut sembler un oxymoron, ce qui nÂ’est pas sans traduire un malaise social important que la Beaverbrook Canadian Foundation souhaite ici dissiper", fait-il remarquer. "La personne Ă  qui cette chaire sera confiĂ©e devra avoir la stature et lÂ’envergure voulues pour dĂ©passer ces intĂ©rĂŞts".

DiplĂ´mĂ© de UUÖ±˛Ą, qui a consacrĂ© 15 ans de sa vie aux mĂ©dias, puisquÂ’il a Ă©tĂ© journaliste et a administrĂ© une sociĂ©tĂ© de tĂ©lĂ©vision en Grande-Bretagne, Timothy Aitken espère que le titulaire de la chaire sera "Ă  la fois controversĂ© et intĂ©ressant". "Nous avons une libertĂ© inimaginable grâce au pouvoir des communications, mais sommes par ailleurs confrontĂ©s Ă  de terribles abus. Notre sociĂ©tĂ© a besoin de leadership intellectuel pour se pencher sur les diffĂ©rentes problĂ©matiques de manière objective et pour nous aider Ă  interprĂ©ter leur Ă©volution. Puisque les mĂ©dias modèlent la manière dont les sociĂ©tĂ©s se perçoivent, nous pensons, et la majoritĂ© sera sans doute dÂ’accord avec nous, quÂ’au XXIe siècle, lÂ’Ă©thique doit servir de point de rĂ©fĂ©rence critique." M. Aitken a dĂ©crit son grand-père, qui lÂ’a Ă©levĂ©, comme quelquÂ’un qui inspirait autrui et qui avait beaucoup dÂ’affinitĂ©s avec les jeunes. "Il ne mÂ’a autorisĂ© Ă  quitter lÂ’Ă©cole que lorsque jÂ’ai promis de mÂ’inscrire dans une universitĂ© canadienne", Ă©voque M. Aitken. "CÂ’est pourquoi je suis venu Ă  UUÖ±˛Ą." Le principal, M. Bernard Shapiro, a exprimĂ© la gratitude de lÂ’UniversitĂ© Ă  la Beaverbrook Canadian Foundation pour sa gĂ©nĂ©rositĂ©. M. Shapiro a fait remarquer que cette initiative aurait une dimension nationale et internationale et une influence quÂ’il souhaitait planĂ©taire.

"Les domaines les plus prĂ©occupants se chevauchent et sont de plus en plus universels. Il sÂ’agit par consĂ©quent dÂ’une approche unique Ă  un dĂ©fi extrĂŞmement complexe", a dĂ©clarĂ© le principal. "Grâce Ă  la diversitĂ© des atouts de UUÖ±˛Ą, nous pensons que la chaire Beaverbrook dÂ’Ă©thique, de mĂ©dias et de communications sera un puissant Ă©lĂ©ment catalyseur."

Selon M. Shapiro, "LÂ’intĂ©rĂŞt très vivace que tĂ©moignent de nombreux professeurs est rĂ©vĂ©lateur de lÂ’ampleur et de lÂ’importance de cette initiative. UUÖ±˛Ą compte en son sein des spĂ©cialistes, comme Margaret Somerville et Sunny Handa en droit, Katherine Young en Ă©tudes religieuses, Michael Hallett en philosophie, Will Straw en communications, Andrew Large en bibliothĂ©conomie et sciences de lÂ’information, Frances Westley en gestion, etc., qui apporteront une contribution utile Ă  ce nouveau domaine interdisciplinaire. De plus, la collaboration dÂ’au moins quatre facultĂ©s diffĂ©rentes (arts, droit, gestion et Ă©tudes religieuses) permettra Ă  la chaire Beaverbrook dÂ’Ă©thique, de mĂ©dias et de communications dÂ’obtenir lÂ’attention et lÂ’appui quÂ’elle mĂ©rite."

Lord Beaverbrook, de son nom William Maxwell Aitken, a grandi au Nouveau-Brunswick et a fait carrière dans les affaires à Montréal avant de s’installer en Grande-Bretagne et d’y devenir député. Il a été fait chevalier en 1911 et pair en 1917, puis s’est lancé dans le journalisme en faisant l’acquisition de Daily Express et du Evening Standard. Il a également fondé le Sunday Express. Ministre de la production aérospatiale pendant la Deuxième Guerre mondiale, il a littéralement galvanisé l’industrie aérospatiale. Membre influent du cabinet de Winston Churchill pendant la guerre, Lord Beaverbrook a lié des liens très personnels avec Churchill. Après la guerre, il abandonne la politique pour rédiger ses mémoires et des biographies de ses amis les plus influents et s’occuper de ses journaux. À sa mort en 1964, le Daily Express était le journal dont la diffusion était la plus importante du monde (4,5 millions de personnes par jour).

La Beaverbrook Canadian Foundation a été créée par Lord Beaverbrook en 1960 en vertu d’une Loi du Parlement canadien.

Back to top