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Don de 5 000 000 $ Ă  l’Institut pour la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale de UUÖ±˛Ą en soutien aux efforts visant Ă  comprendre et Ă  faire reculer la faim et la malnutrition dans le monde

L’Institut du campus Macdonald rebaptisé en l’honneur de Margaret A. Gilliam
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 10 October 2018

Chaque soir, quelque 800millions de personnes –soit 1 sur 9 dans le monde– vont au lit le ventre creux. Et les projections indiquent qu’en l’absence de solutions créatives, on devra accroître la production alimentaire mondiale de 50% au cours des 30 prochaines années, période durant laquelle la population de la planète franchira le cap des 9 milliards d’habitants.

Ă€ l’occasion d’une annonce spĂ©ciale faite plus tĂ´t aujourd’hui au campus Macdonald de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą, des chercheurs affiliĂ©s Ă  l’Institut pour la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale de UUÖ±˛Ą ont rĂ©vĂ©lĂ© que nos perspectives semblaient dĂ©sormais plus encourageantes, grâce Ă  un don exceptionnel de 5 millions de dollars versĂ© par la diplĂ´mĂ©e mcgilloise Margaret A.Gilliam (B.Sc.,1959).

Ce don –le plus important jamais octroyĂ© par un diplĂ´mĂ© de UUÖ±˛Ą habitant Ă  NewYork– viendra appuyer les professeurs, les chercheurs et le contingent grandissant d’étudiants aux cycles supĂ©rieurs du campus Macdonald dans leurs efforts soutenus visant Ă  comprendre les causes fondamentales de la faim et de la malnutrition, et Ă  Ă©laborer des solutions pour Ă©radiquer l’insĂ©curitĂ© alimentaire aux quatre coins du monde.

Pour témoigner toute sa gratitude, l’Université a également annoncé qu’elle rebaptisera l’Institut en l’honneur de MargaretGilliam.

«Je tiens Ă  remercier du fond du cĹ“ur MargaretGilliam pour son engagement et sa gĂ©nĂ©rositĂ© Ă  l’endroit de la FacultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement et ses efforts en matière de sĂ©curitĂ© alimentaire dans le monde», mentionne SuzanneFortier, principale et vice-chancelière de l’UniversitĂ©UUÖ±˛Ą. «L’investissement de madameGilliam rayonnera bien au-delĂ  de UUÖ±˛Ą et, ultimement, aura une incidence positive considĂ©rable sur la santĂ© et le bien-ĂŞtre de la population mondiale.»

Outre l’établissement d’un fonds de dotation pour soutenir la croissance à long terme de l’Institut, le don versé par madameGilliam permettra de constituer un fonds d’études supérieures destiné à offrir aux étudiants des bourses, des stages et des programmes d’études sur le terrain. De plus, il servira à financer une plateforme de consultation en sécurité alimentaire mondiale sur laquelle s’appuiera l’Institut pour étendre sa portée grâce à la création de partenariats de travail avec d’autres établissements de calibre mondial, et devenir un chef de file dans l’élaboration de politiques.

FondĂ© en2010 et situĂ© Ă  la FacultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’UniversitĂ©, l’Institut pour la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale de UUÖ±˛Ą est largement reconnu comme le plus important centre canadien de recherche, d’enseignement, de diffusion du savoir et d’initiatives spĂ©cialisĂ©es en matière d’alimentation, d’agriculture, de nutrition et de gestion de l’eau dans un contexte mondial.

Les scientifiques de l’Institut prennent des moyens concrets pour garantir Ă  la population mondiale un approvisionnement suffisant en aliments sĂ»rs et nutritifs pour tous. Ils ont conçu des mĂ©thodes pour Ă©valuer avec prĂ©cision l’insĂ©curitĂ© alimentaire, mĂ©thodes qui ont Ă©tĂ© adoptĂ©es par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Dans le cadre de projets de recherche concertĂ©e Ă  l’échelle mondiale, les chercheurs de UUÖ±˛Ą s’attaquent Ă  divers enjeux, tels que la mise au point d’une variĂ©tĂ© de pommes de terre nutritives en Colombie et le dĂ©veloppement durable de moyens de subsistance et de capacitĂ©s dans le domaine de la santĂ© au Ghana.

«L’accès Ă  des aliments et Ă  de l’eau est un droit fondamental de l’être humain qui est fragilisĂ© par la croissance de la population, l’épuisement des ressources non renouvelables, les conflits armĂ©s, la pollution des Ă©cosystèmes et les effets des changements climatiques», affirme AnjaGeitmann, doyenne de la FacultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement et vice-principale adjointe (campus Macdonald). «L’UniversitĂ©UUÖ±˛Ą et l’Institut MargaretA.Gilliam pour la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale sauront relever ce dĂ©fi en puisant leur expertise aux sources de nombreuses disciplines dans le monde entier.»

NĂ©e Ă  Ottawa, madameGilliam a vĂ©cu ses annĂ©es de formation dans diffĂ©rentes rĂ©gions du Canada, notamment en Colombie-Britannique rurale, oĂą sa famille exploitait une ferme d’élevage de moutons. Après ses Ă©tudes en sciences Ă  l’UniversitĂ©UUÖ±˛Ą, elle a obtenu un diplĂ´me du programme d’administration des affaires Harvard-Radcliffe, avant d’amorcer une brillante carrière Ă  NewYork Ă  titre de stratège et consultante en gestion du commerce au dĂ©tail.

MargaretGilliam est une amie de longue date de son almamater et de la FacultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement. «Dans la lutte Ă  l’insĂ©curitĂ© alimentaire mondiale, pour vĂ©ritablement aider des millions de personnes Ă  s’affranchir de la faim et de la malnutrition, l’attention et l’engagement des gouvernements de par le monde ne suffiront pas Ă  la tâche. On devra Ă©galement faire appel Ă  l’expertise technique et intellectuelle des plus grandes universitĂ©s et des chercheurs les plus Ă©rudits», affirme-t-elle. «Je suis ravie de voir UUÖ±˛Ą travailler d’arrache-pied afin de rĂ©soudre ce problème et de prĂ©parer une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’étudiants Ă  prendre d’assaut le terrain, et c’est avec une joie immense que je prĂŞte mon soutien Ă  cette importante entreprise mondiale.»

Ce don porte à 6,5millions de dollars la somme que madameGilliam a versée à l’Institut à ce jour. Sa dernière contribution, en2012, a permis l’établissement de la Bourse de recherche MargaretA.Gilliam en sécurité alimentaire mondiale –actuellement détenue par le directeur de l’Institut, le PrHugo Melgar-Quiñonez – en plus d’une bourse d’études supérieures et d’une série de conférences destinées à élargir la compréhension du public sur les enjeux liés à la faim dans le monde, nommées en son honneur.

Ă€ propos de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą

FondĂ©e en 1821 Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą est l’un des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur les plus prestigieux du Canada. Elle accueille près de 41000Ă©tudiants, dont au-delĂ  de 9700 aux cycles supĂ©rieurs, sur ses deux campus qui comptent 10facultĂ©s, 12Ă©coles professionnelles et 300programmes d’études. L’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą accueille 12000 Ă©tudiants internationaux de plus de 150pays, qui forment 30pour cent de sa clientèle Ă©tudiante. Plus de la moitiĂ© des Ă©tudiants ont une langue maternelle autre que l’anglais, et cette dernière est le français chez environ 20pour cent d’entre eux.

À propos de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement

La FacultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą, situĂ©e sur le campus Macdonald, propose un Ă©ventail de programmes d’études, notamment en agriculture Ă©cologique, en biologie de la faune, en diĂ©tĂ©tique et en nutrition. Jouissant d’une renommĂ©e mondiale au titre de leurs travaux permettant d’approfondir les connaissances et de rĂ©soudre des problèmes en matière d’agriculture, d’alimentation et d’environnement, les chercheurs de la FacultĂ© se penchent sur de nombreuses disciplines, telles que la phytotechnie, le bien-ĂŞtre animal, la parasitologie, la sĂ©curitĂ© alimentaire et la nutrition. Ils ont Ă©laborĂ© des stratĂ©gies pour nourrir la population mondiale croissante tout en prĂ©servant l’environnement, et ont Ă©tĂ© des pionniers des technologies de production de biocarburant, du perfectionnement de l’agriculture de prĂ©cision et de l’exploration des mĂ©canismes de survie des bactĂ©ries dans les rĂ©gions polaires.

À propos de l’Institut Margaret A. Gilliam pour la sécurité alimentaire mondiale

L’institut Margaret A.Gilliam pour la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale, qui a ses assises Ă  la FacultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą, est le point de convergence de vastes actions canadiennes et internationales mises en Ĺ“uvre pour surveiller les tendances de la production agricole et alimentaire, ainsi que les facteurs externes influant sur le climat, les marchĂ©s mondiaux, le prix des produits, l’évolution de l’utilisation des sols, les ressources en eau, l’énergie, la main-d’œuvre et les intrants agricoles. L’Institut met Ă  profit les forces Ă©tablies de l’UniversitĂ© en agriculture, en nutrition, en environnement, en gestion de l’eau, en biodiversitĂ©, en science vĂ©gĂ©tale et animale, en parasitologie, en microbiologie et en science alimentaire, et fait appel Ă  l’expertise de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą dans de nombreuses disciplines en lien avec la sĂ©curitĂ© alimentaire, dont la mĂ©decine (Ă©pidĂ©miologie, toxicologie), les lois en matière de sĂ©curitĂ© alimentaire, la recherche et le dĂ©veloppement Ă  l’échelle mondiale, la gestion de la santĂ©, le droit du dĂ©veloppement durable, la gĂ©ographie et l’anthropologie, l’économie ainsi que la sociologie. Cette dĂ©marche permet Ă  l’Institut d’offrir des programmes d’études et de recherche diversifiĂ©s, et d’explorer des solutions Ă  long terme pour assurer une production alimentaire durable.

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