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Le FRQS constitue une biobanque panquébécoise de la COVID-19

Des chercheurs de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą rejoignent un nouveau groupe de travail pour la collecte d’échantillons et de donnĂ©es chez des patients atteints de la COVID-19 au QuĂ©bec
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 27 March 2020

Le Fonds de recherche du QuĂ©bec – SantĂ© (FRQS) a annoncĂ© aujourd’hui la mise sur pied de la Biobanque quĂ©bĂ©coise de la COVID-19 pour la collecte, la conservation et le partage des Ă©chantillons et des donnĂ©es sur la COVID-19 Ă  l’échelle de la province. ChapeautĂ© par un mĂ©decin de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą, le Dr Vincent Mooser, le groupe de chercheurs mobilisĂ©s autour de cette initiative comprend d’autres experts en mĂ©decine et en sciences de UUÖ±˛Ą ainsi que de plusieurs autres Ă©tablissements du QuĂ©bec. La Biobanque entrera en service le 1er avril 2020.

La recherche sur la COVID-19 est cruciale : elle nous permettra de mieux comprendre l’infection et sa transmission, de repérer les personnes vulnérables afin de les protéger et de mieux traiter la maladie; en outre, elle éclairera les hôpitaux quant au choix des personnes qui doivent être hospitalisées et branchées à un respirateur. Mais pour mener à bien ces travaux, les chercheurs ont besoin d’échantillons et de données provenant de personnes infectées. Or, la collecte de ces éléments doit se faire dans un cadre juridique et éthique assurant la protection des renseignements personnels du patient.

Le FRQS a constitué cette biobanque panquébécoise devant l’urgence d’agir pour freiner la propagation de la COVID-19. La tâche qui nous attend est d’une grande complexité : elle nécessitera la coordination de systèmes de données divers, la mise en place d’une nouvelle procédure opérationnelle normalisée ainsi que d’une infrastructure physique et numérique. Et le tout en un temps record, à un moment où le réseau de la santé est sollicité à l’extrême.

« L’accès Ă  des donnĂ©es et Ă  des Ă©chantillons de première qualitĂ© est fondamental pour la gestion de cette crise », fait valoir le directeur du groupe de travail de la Biobanque, le Dr Vincent Mooser, rattachĂ© au Centre d’innovation GĂ©nome QuĂ©bec et UniversitĂ© UUÖ±˛Ą ainsi qu’au DĂ©partement de gĂ©nĂ©tique humaine de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą. « La constitution de ce rĂ©seau est cruciale si l’on veut rĂ©pondre aux besoins de base des professionnels de la santĂ© du QuĂ©bec et nouer des collaborations Ă  l’échelle nationale et internationale afin de trouver ensemble des traitements et des vaccins efficaces contre cette maladie infectieuse mortelle. »

« La Biobanque sera un catalyseur qui favorisera la coordination de la recherche sur la COVID-19 non seulement au Québec, mais également ailleurs au Canada et dans le monde », précise Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec et président des Fonds de recherche du Québec. « De plus, elle stimulera la recherche en santé et la médecine de précision à une échelle sans précédent au Québec, de manière à soutenir les soins de santé, l’innovation et la recherche partout dans la province. »

La Biobanque quĂ©bĂ©coise de la COVID-19 rĂ©unira de grands centres hospitaliers de la province, Ă  savoir le CUSM, l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral juif, le CHUM, l’HĂ´pital Sainte-Justine, le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, le Centre hospitalier de l’UniversitĂ© Laval, l’HĂ´pital de Chicoutimi (affiliĂ© Ă  l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Chicoutimi) et l’Institut de cardiologie de MontrĂ©al. Ce vaste rĂ©seau sera dirigĂ© par le groupe de travail suivant (entre parenthèses : fonction et provenance) : le Dr Vincent Mooser (prĂ©sident, UniversitĂ© UUÖ±˛Ą), Carole Jabet, Ph. D. (reprĂ©sentante du FRQS, FRQS), le Dr MichaĂ«l ChassĂ© (TI et AI, UniversitĂ© de MontrĂ©al), Simon Rousseau, Ph. D. (rĂ©seau, UniversitĂ© UUÖ±˛Ą), le Dr Daniel Kaufmann (projets scientifiques, UniversitĂ© de MontrĂ©al), Yann Joly, Ph. D. (Ă©thique, droit et sociĂ©tĂ©, UniversitĂ© UUÖ±˛Ą / Centre de gĂ©nomique et politiques), Dan Auld, Ph. D. (fonctionnement, UniversitĂ© UUÖ±˛Ą) et le Dr Brent Richards (collaboration avec l’équipe de l’ÉLCV et de CARTaGENE, UniversitĂ© UUÖ±˛Ą). Un comitĂ© de gouvernance, auquel siĂ©gera un dĂ©lĂ©guĂ© de chaque Ă©tablissement partenaire, encadrera les activitĂ©s du groupe de travail; les hĂ´pitaux affiliĂ©s Ă  l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą seront reprĂ©sentĂ©s par les Drs Donald Vinh (CUSM), Bruce Mazer (Institut de recherche du CUSM) et Brent Richards (HĂ´pital gĂ©nĂ©ral juif).

Afin d’atteindre son principal objectif et vu l’extrême urgence de la situation, la Biobanque québécoise de la COVID-19 s’appuiera sur l’infrastructure déjà en place dans la province et sur les atouts du Québec, à savoir :

  • la biobanque du RĂ©seau de recherche en santĂ© respiratoire du QuĂ©bec et les rĂ©seaux panquĂ©bĂ©cois vouĂ©s aux maladies respiratoires et infectieuses;
  • les centres de recherche clinique des Ă©tablissements partenaires;
  • les cohortes populationnelles (CARTaGENE et ÉLCV);
  • les formulaires de consentement Ă©clairĂ© et les protocoles existants, dĂ©jĂ  approuvĂ©s par les comitĂ©s d’éthique, pour la collecte et l’analyse d’échantillons et de donnĂ©es chez les patients admis dans certains hĂ´pitaux;
  • l’expertise en TI et en IA dans les divers Ă©tablissements et au QuĂ©bec (MILA);
  • l’infrastructure et le rĂ©seau de GĂ©nome QuĂ©bec et de GĂ©nome Canada;
  • l’infrastructure et les rĂ©seaux financĂ©s par la Fondation canadienne pour l’innovation, par exemple Canada’s Genomics Enterprise (CGEn); et
  • d’autres rĂ©seaux nationaux et internationaux.

À la date du présent communiqué, on répertoriait 491 623 personnes infectées par le virus de la COVID-19 dans le monde, dont 3 412 cas au Canada et 1 339 au Québec. Il n’y a pas de vaccin actuellement contre ce virus.

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L’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą

FondĂ©e en 1821 Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą est l’une des grandes universitĂ©s du Canada. Elle compte deux campus, 11 facultĂ©s, 13 Ă©coles professionnelles, 300 programmes d’études et au-delĂ  de 40 000 Ă©tudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supĂ©rieurs. Elle accueille des Ă©tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 Ă©tudiants internationaux reprĂ©sentant 31 % de sa population Ă©tudiante. Au-delĂ  de la moitiĂ© des Ă©tudiants de l’UniversitĂ© UUÖ±˛Ą ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.

ł˘±đĚýFonds de recherche du QuĂ©bec – SantĂ©

Le Fonds de recherche du Québec – Santé a pour mission de promouvoir et d’aider financièrement l’ensemble de la recherche sur la santé, y compris la recherche fondamentale, clinique et épidémiologique, la recherche en santé publique et la recherche sur les services de santé.

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