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Selon UUÖ±²¥, il est urgent d'accroître le financement des universités

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 17 February 2004

Le Québec doit d'abord chercher à égaler la moyenne canadienne

Québec, 17 février 2004 : S'adressant à la Commission parlementaire sur la qualité, l'accessibilité et le financement des universités, les mandataires de l'Université UUÖ±²¥ ont réclamé un cadre politique public qui permet la diversification des sources de revenus des universités, au-delà du financement du gouvernement, et qui reconnaît le rôle essentiel des universités à forte intensité de recherche.

« Depuis la Révolution tranquille, les gouvernements provinciaux successifs ont reconnu l'importante contribution des universités au développement de la société québécoise moderne », a souligné Mme Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de l'Université UUÖ±²¥. « Et c'est pour cette raison qu'ils ont investi dans l'excellence et l'accessibilité à l'enseignement supérieur. Pourtant, notre système universitaire est fragile en raison d'un sous-financement chronique. »

« Nous devons reconnaître que le financement public ne peut à lui seul pourvoir aux besoins d'un système universitaire qui vise à la fois la qualité et l'accessibilité », a poursuivi Mme Munroe-Blum.

Les universités du Québec sont financées bien en deçà de la moyenne canadienne. Pour le seul exercice 2002-2003, le manque à gagner s'élève à 375 millions de dollars. Et l'écart ne cesse de s'accentuer depuis plus de dix ans.

Les conséquences du sous-financement sont considérables pour l'Université UUÖ±²¥. En raison de la féroce concurrence entre les universités à forte intensité de recherche à l'échelle mondiale pour attirer des étudiants et professeurs de talent, le sous-financement désavantage l'institution dans ses efforts à cet égard. Ses bâtiments et salles de cours sont délabrés. Et UUÖ±²¥ n'arrive à soutenir financièrement et adéquatement qu'une fraction des étudiants qualifiés.

Selon l'Université UUÖ±²¥, le gouvernement doit continuer à financer l'essentiel des budgets de fonctionnement des universités, et s'engager à le faire à des niveaux efficaces, dans le cadre d'un budget pluriannuel fiable. Par ailleurs, les universités doivent pouvoir exploiter d'autres sources, sans pour autant être soumises à des restrictions et à des pénalités. Les universités devraient pouvoir compléter les fonds publics par la philanthropie, par l'amélioration des réussites en recherche, notamment les partenariats, par une hausse des droits de scolarité combinée à celle de l'aide financière destinée aux étudiants des premier, deuxième et troisième cycles, ainsi que par des subventions de recherche du fédéral. Le Québec doit d'abord chercher à fournir à ses universités un financement équivalant au moins à la moyenne canadienne, puis à devenir le chef de file du Canada à cet égard.

« Nous estimons qu'aucun étudiant dûment qualifié du Québec ne devrait se voir refuser la possibilité d'étudier à l'université en raison d'un manque de fonds, ce que nous ne pouvons présentement atteindre », a ajouté Mme Munroe-Blum. « Au Québec, il s'en trouve pour avancer que le faible niveau des droits de scolarité favorise l'accessibilité à l'enseignement supérieur. Pourtant, bien que nous ayons les droits de scolarité les plus bas au Canada, la proportion de Québécois qui fréquentent l'université et qui complètent leurs études est inférieure à la moyenne canadienne. »

L'Université UUÖ±²¥ a également invité le gouvernement à adopter un cadre stratégique qui reconnaît la pluralité des missions, des rôles et des valeurs des universités et, partant, des besoins financiers différents. « Les besoins des universités à forte intensité de recherche et offrant des programmes de doctorat et de médecine, comme UUÖ±²¥, Laval, l'Université de Sherbrooke et l'Université de Montréal, sont plus importants que ceux d'universités offrant surtout des programmes de premier cycle », a conclu Mme Munroe-Blum.

Située à Montréal, Québec, Canada, l'Université UUÖ±²¥ jouit d'une renommée mondiale au titre de ses travaux savants et de ses découvertes scientifiques. Fondée en 1821, UUÖ±²¥ est l'un des deux membres canadiens de l'American Association of Universities. Les 21 facultés et écoles professionnelles de UUÖ±²¥ dispensent plus de 300 programmes, du baccalauréat au doctorat. Les professeurs de l'institution sont des diplômés formés dans les grandes universités du monde entier. UUÖ±²¥ attire des étudiants de plus de 150 pays, ce qui lui donne l'un des effectifs étudiants les plus dynamiques et les plus diversifiés en Amérique du Nord. L'Université UUÖ±²¥ accueille environ 18 000 étudiants à temps plein au premier cycle et 5 000 étudiants de 2e et 3e cycles.

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